L’usage détourné de protoxyde d’azote (gaz hilarant) en Belgique francophone : mise à jour de la situation épidémiologique

Depuis environ quatre ans, divers signalements suggèrent que la consommation de protoxyde d’azote (gaz hilarant) est en augmentation en Belgique ainsi que dans d’autres pays voisins, et qu’elle n’est plus confinée aux seuls milieux festifs. En effet, de nombreuses cartouches métalliques sont retrouvées régulièrement dans l’espace public de certaines communes bruxelloises et wallonnes. Selon toute vraisemblance, ce produit est désormais aussi consommé en groupe par des adolescent·es. Que savons-nous vraiment de la consommation de ce produit?

Usage et mésusage de prégabaline (Lyrica®): appel à la vigilance

L’usage détourné de prégabaline (Lyrica®) est en augmentation en Belgique francophone. Dans cet article, nous faisons brièvement le point sur ce produit et sur l’étendue de la problématique, ainsi que sur les précautions à prendre lors de sa prescription. Cet article a été rédigé en collaboration avec Lou Richelle, assistante de recherche au département de médecine générale de l’ULB. 

Milieux virtuels et usage de drogues en Belgique francophone : synthèse des résultats

Internet est devenu un média privilégié d’accès à l’information, y compris en ce qui concerne les informations relatives à la santé. Dès les premiers balbutiements de ce réseau informatique, les usager·es de drogues se sont regroupés en communautés virtuelles, le plus souvent sur des forums spécialisés où l’échange d’information, ainsi que le partage de témoignages et d’expériences, ont favorisé la centralisation et l’accumulation de connaissances et de savoirs expérientiels, ainsi que l’émergence de nouvelles formes d’entraide. Malgré l’histoire relativement longue de ces forums, nous ne savons actuellement pas dans quelle mesure et comment ils sont utilisés par les usager·es de drogues qui vivent en Belgique francophone.

Prévenir plutôt que guérir : Les effets des crises sanitaires et économiques sur l’usage de drogues

Comment les épidémies et les crises économiques passées ont-elles impacté l’usage de drogues de la population ? Quelles leçons peut-on tirer de notre histoire afin d’anticiper et prévenir les effets de la crise liée à la COVID-19 ?

La littérature scientifique met en garde contre les potentiels effets négatifs à retardement de la crise actuelle. Et face aux risques en matière de consommation de drogues et de santé mentale, il est primordial de mieux mesurer les effets de la crise, d’anticiper les besoins en soins et services, et de renforcer la prévention, et ce, dès à présent.

Les peines alternatives à la prison

Les prisons sont remplies pour moitié de personnes condamnées pour des faits liés aux drogues. Or ce type de punition est loin de remplir ses objectifs en termes de récidive et de dissuasion. Au contraire, l’incarcération a des effets délétères sur la santé des personnes détenues et participe à la précarisation et marginalisation de populations déjà socialement défavorisées et des personnes racisées. Des alternatives existent afin de rendre le système judiciaire et coercitif plus humain et respectueux des droits de chacun·e, voire de changer de paradigme, et d’ainsi améliorer la santé publique et tendre vers une société plus juste et équitable.