Depuis environ quatre ans, divers signalements suggèrent que la consommation de protoxyde d’azote (gaz hilarant) est en augmentation en Belgique ainsi que dans d’autres pays voisins, et qu’elle n’est plus confinée aux seuls milieux festifs. En effet, de nombreuses cartouches métalliques sont retrouvées régulièrement dans l’espace public de certaines communes bruxelloises et wallonnes. Selon toute vraisemblance, ce produit est désormais aussi consommé en groupe par des adolescent·es. Que savons-nous vraiment de la consommation de ce produit?
Étiquette : protoxyde d’azote
Enquête sur l’usage de protoxyde d’azote (gaz hilarant)
Depuis quelques années, l’usage de protoxyde d’azote semble connaître un certain succès chez les jeunes. En 2018, 3,4% des jeunes wallons et 2,8% de jeunes bruxellois scolarisés dans le secondaire (3e année et plus) ont déclaré en avoir déjà consommé, le plus souvent de manière expérimentale ou occasionnelle. D’après les signalements émanant des intervenants de terrain, la consommation aurait depuis lors augmenté, et certains jeunes en consommeraient de manière régulière, ce qui peut avoir des conséquences sur leur santé (possibilité de troubles neurologiques). Afin de mieux comprendre ces usages, de décrire l’attitude des jeunes par rapport à ce produit et d’évaluer leur connaissance des risques associés, l’ULB a lancé une enquête sur ce sujet, en collaboration avec Eurotox.
https://survey.ulb.ac.be/survey3/index.php/447347?lang=fr
Pour en savoir plus sur le protoxyde d’azote:
Le protoxyde d’azote (gaz hilarant) : réel problème de santé publique ?
Depuis environ deux ans, divers signalements suggèrent que la consommation de protoxyde d’azote est en augmentation en Belgique ainsi que dans d’autres pays voisins, et qu’elle n’est plus confinée aux seuls milieux festifs. En effet, de nombreuses cartouches métalliques sont retrouvées régulièrement dans l’espace public de certaines communes bruxelloises et wallonnes. Selon toute vraisemblance, ce produit est désormais aussi consommé en groupe par des adolescents.
Quelle est l’ampleur de cette consommation?