Recherche qualitative sur le chemsex chez les femmes

Un travail de fin d’études en médecine générale vise à explorer la pratique du chemsex chez les femmes, afin d’identifier les enjeux, les risques, et de proposer des pistes de prise en charge en médecine générale. Le recrutement des participantes est prévu de mi-avril jusqu’au 30 juin 2025. La participation se fait sous forme d’entretien semi-structuré d’environ 60 minutes (en présentiel ou distanciel).

Le chemsex à Bruxelles : résultats d’une étude exploratoire

L’observatoire du Sida et des sexualités a récemment publié les résultats d’une enquête exploratoire sur le chemsex à Bruxelles. Nous en résumons ici les principaux résultats.

Le chemsex (contraction de « chemicals » et de « sex ») est un terme qui désigne l’utilisation de substances psychoactives dans le cadre de rapports sexuels. Cette pratique est fortement assimilée au milieu gay, aux personnes bisexuelles et aux HSH[1], et a été abondamment illustrée à travers le slamming[2], auquel il ne se limite pourtant pas. L’utilisation de substances psychoactives pour améliorer les performances ou sublimer le plaisir lors de rapports sexuels est en effet une pratique ancienne qui ne concerne pas uniquement ces milieux. Le chemsex semble toutefois y avoir pris de l’ampleur ces dernières années, et fait l’objet d’une couverture médiatique et scientifique, ce qui contribue aussi à sa visibilité. […]