Depuis environ quatre ans, divers signalements suggèrent que la consommation de protoxyde d’azote (gaz hilarant) est en augmentation en Belgique ainsi que dans d’autres pays voisins, et qu’elle n’est plus confinée aux seuls milieux festifs. En effet, de nombreuses cartouches métalliques sont retrouvées régulièrement dans l’espace public de certaines communes bruxelloises et wallonnes. Selon toute vraisemblance, ce produit est désormais aussi consommé en groupe par des adolescent·es. Que savons-nous vraiment de la consommation de ce produit?
Les seules données représentatives à disposition proviennent de l’enquête HBSC 2018[1]. Selon cette enquête (voir Tableau 1), environ 3% des élèves scolarisés dans l’enseignement secondaire supérieur (2ème et 3ème degrés) en Wallonie ou à Bruxelles ont déjà consommé du protoxyde d’azote au moins une fois dans leur vie[2]. Ce niveau de prévalence reste particulièrement bas si on le compare à leur consommation d’alcool et de cannabis (environ 56% et 27% respectivement pour l’ensemble des deux régions francophones), et il avoisine les niveaux de prévalence des autres drogues illégales (ecstasy, cocaïne, LSD…). La majorité des adolescent·es qui ont consommé du protoxyde d’azote ne l’ont fait qu’une ou deux fois, ce qui suggère que l’usage de ce produit est plutôt occasionnel et opportuniste. Mais une poignée de jeunes semble en avoir consommé plus régulièrement.
Tableau 1. Fréquence d’usage de protoxyde d’azote (exprimée en nombre de jours) au cours de la vie chez les élèves de l’enseignement secondaire supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, par région, 2018
FWB | Wallonie | Bruxelles | |
Jamais | 96,8% | 96,62% | 97,21% |
1 à 2 jours | 2,0% | 2,06% | 1,55% |
3 à 9 jours | 0,9% | 0,97% | 0,45% |
10 à 29 jours | 0,3% | 0,17% | 0,78% |
30 jours ou + | 0,1% | 0,18% | 0,02% |
Source : Enquête HBSC 2018 (Dujeu et al., 2020[3])
L’usage de ce produit augmente significativement avec l’âge des répondant·es et concerne davantage les garçons que les filles (voir Tableau 2). Selon ces données, les adolescent·es (en particulier les mineur·es d’âge) ne semblent donc pas davantage s’orienter vers ce produit. L’enquête HBSC ne permet actuellement pas de documenter une éventuelle augmentation de l’usage de protoxyde d’azote, dans la mesure où l’usage de ce produit n’était pas spécifiquement étudié lors des enquêtes antérieures et la prochaine enquête étant prévue en 2022.
Tableau 2. Fréquence d’usage de protoxyde d’azote (exprimée en nombre de jours) au cours de la vie chez les élèves de l’enseignement secondaire supérieur de la FWB, par tranche d’âge et par genre, 2018
Tranche d’âge | Genre | ||||
15-16 ans | 17-18 ans | 19 ans et +[4] | Garçons | Filles | |
Jamais | 97,8% | 96,2% | 93,5% | 95,7% | 97,8% |
1 à 2 jours | 1,7% | 2,3% | 2,9% | 2,7% | 1,2% |
3 à 9 jours | 0,4% | 0,9% | 2,2% | 1,1% | 0,6% |
10 à 29 jours | 0,1% | 0,5% | 0,7% | 0,3% | 0,3% |
30 jours ou + | 0,0% | 0,1% | 0,7% | 0,2% | 0,1% |
Source : Enquête HBSC 2018 (Dujeu et al., 2020)
Une enquête réalisée en 2019 par UCLouvain auprès de plus de 4.000 étudiant·es montre que l’usage de ce produit semble un peu plus répandu chez les jeunes adultes que chez les jeunes du secondaire, dans la mesure où 4,65% étudiant·es interrogés ont déclaré en avoir consommé au moins une fois au cours des 12 derniers mois (l’usage au cours de la vie n’est pas documenté). Néanmoins, l’usage de ce produit semble à nouveau le plus souvent expérimental ou occasionnel.
Tableau 3. Fréquence d’usage du protoxyde d’azote au cours des 12 derniers mois chez les étudiant·es de l’UCLouvain, 2019
Jamais | 95,35% |
1 fois | 3,64% |
1x/mois ou – | 0,72% |
2 à 4x/mois | 0,21% |
2 à 3x/semaine | 0,05% |
4x/semaine ou + | 0,02% |
Source : Bollen et al., 2020[5]
Selon l’enquête en ligne réalisée par Eurotox en 2019, 28,5% des 1.747 usager·es de drogues interrogés[6] ont déjà expérimenté le protoxyde d’azote, la majorité (20,4%) l’ayant fait il y a plus de 12 mois. L’usage récent (au cours des 12 derniers mois) s’élève à 8,1%, mais seule une petite proportion d’usager·es (1,5%) en ont consommé régulièrement au cours de cette période (au moins une fois par mois)[7]. L’usage au cours des 30 derniers jours s’élève à 4,5%. Parmi les usager·es ayant rapporté un usage au cours des 12 derniers mois (N=143), 16,8% avaient moins de 18 ans, 25,9% avaient entre 18 et 20 ans, 32,9% entre 21 et 24 ans, et 24,5% 25 ans ou plus. Leur moyenne d’âge était de 22,2 ans. Cette enquête révèle donc que l’usage de ce produit n’est pas non plus grandement répandu parmi les usager·es de drogues (l’usage étant à nouveau surtout expérimental ou occasionnel), et qu’il concerne davantage les jeunes adultes que les adolescent·es.
Figure 3. Usage de protoxyde d’azote parmi les usager·es belges de l’enquête Eurotox (N=1747), 2019
Wallonie
(n=1028) % |
Bruxelles
(n=678) % |
Total
(N=1747[8]) % |
|
Usage sur la vie | 27,8 | 30,4 | 28,5 |
Usage 12 derniers mois | 8,7 | 7,8 | 8,1 |
Usage 30 derniers jours | 4,2 | 4,8 | 4,5 |
Source : Eurotox
En effet, les enquêtes en ligne menées par Sciensano[9] pour évaluer l’impact de la crise sanitaire sur l’usage de drogues suggèrent que le protoxyde d’azote reste un produit peu consommé par les usager·es de drogues[10] par rapport aux drogues classiques, bien que les niveaux de consommation soient sans surprise supérieurs à ceux rapportés par les élèves et les étudiant·es (voir ci-dessus) : en mars 2021, un usage au cours des 30 derniers jours était déclaré par 3,5% des usager·es, et en octobre 2021 par 1,9% d’entre eux. L’usage au cours des 12 derniers mois s’élevait respectivement à 10,3% (mars 2021) et 8,9% (octobre 2021). Même si ces enquêtes ne sont pas directement comparables, ces niveaux de prévalence sont assez similaires à ceux observés dans l’enquête Eurotox (voir ci-dessus), ce qui laisse penser que la consommation de ce produit est stable dans le temps parmi les usager·es de drogues.
Une enquête en ligne de l’ULB menée en 2021 par des étudiant·es, sous la supervision d’Eurotox, a permis de sonder un échantillon de 38 utilisateurs·rices de protoxyde d’azote. Ils ont déclaré avoir le plus souvent consommé ce produit en soirée (71%) ou chez des amis (31,6%), et plus rarement dans l’espace public (15,9%) ou à la maison (2,6%). Ce produit est rarement consommé seul (7,9%). Il est généralement consommé de manière occasionnelle (1 à quelques fois par an ; 92,1%). L’usage hebdomadaire n’est rapporté que par un seul répondant (2,6%). Ce produit est souvent consommé en association avec de l’alcool (71%) ou, dans une moindre mesure, avec du cannabis (23,7%) ou du poppers (15,8%). Un des constats importants de cette étude est que les usager·es n’ont généralement pas une bonne connaissance du protoxyde d’azote[11], deux tiers des usager·es (67,7%) ayant un score de connaissance inférieur à 5 sur 9.
A ce jour, aucun décès directement imputable à l’usage de ce produit ne semble avoir été recensé sur le territoire belge. En revanche, quelques décès sont survenus ces dernières années dans nos pays voisins (France et Pays-Bas) et plusieurs dizaines au Royaume-Uni, où le produit a bénéficié d’une grande popularité.
Au niveau du centre Antipoisons belge[14], les appels faisant mention de cas d’exposition au protoxyde d’azote sont rares mais en augmentation exponentielle au niveau national: 2 cas ont ainsi été recensés en 2016, 5 en 2017, 9 en 2018, 17 en 2019, 22 en 2020 et 46 en 2021. En 2022, le nombre d’appels a toutefois diminué (n=21). Les symptômes les plus fréquemment rapportés étaient des paresthésies. Celles ne sont pas rares en cas d’usage ponctuel excessif, et elles sont généralement sans gravité pour autant que la consommation ne perdure pas et qu’elles ne sont pas associées à d’autres signes neurologiques. Elles restent toutefois spectaculaires, ce qui peut expliquer l’inquiétude des usagers lors de leurs survenues. Dans la littérature médicale, les cas avec atteinte neurologique sont généralement décrits lors d’une consommation très élevée (plusieurs centaines de capsules par semaine, de manière prolongée). L’augmentation des appels enregistrés par le centre Antipoisons pourrait à la fois s’expliquer par une augmentation de la consommation de protoxyde d’azote, mais aussi par une meilleure connaissance des risques neurologiques par la population, pouvant amener les usagers et les professionnels de santé à s’inquiéter dès l’apparition des premiers symptômes.
L’indicateur des demandes de traitement (TDI) confirme quant à lui que l’usage d’inhalants volatiles engendre rarement des prises en charge[15] dans les services spécialisés en assuétudes ou dans les hôpitaux. En effet, les inhalants ne sont mentionnés comme produits problématiques que dans 0,2% des épisodes de traitement enregistrés en Belgique de 2015 à 2020[16], soit entre 50 et 90 cas par an (Antoine, 2021[17]). Il n’est toutefois pas possible d’isoler spécifiquement les cas liés au protoxyde d’azote de ceux liés aux autres inhalants (e.g. poppers, éther).
Face à l’augmentation des traces d’usage dans l’espace public, des inquiétudes ont émergé et certaines communes ont pris des mesures (via une adaptation du règlement général de police) de manière à restreindre la vente des capsules à chantilly aux mineur·es d’âge ou afin de pouvoir verbaliser l’usage dans l’espace public. Depuis avril 2020, un règlement de police commun aux 19 communes bruxelloises en interdit même l’utilisation et la possession à des fins récréatives. Une loi interdisant la vente de cartouches de protoxyde d’azote aux mineur·es est parue au Moniteur belge en février 2021, mais elle n’entrera en vigueur qu’à partir de février 2022 afin que les fabricants puissent adapter leur étiquetage et que les vendeurs puissent être informés et s’organiser au niveau des modalités de mise en vente du produit.
Ces restrictions locales et nationales n’auront probablement qu’un faible impact sur la disponibilité du produit, dans la mesure où il restera accessible dans les communes ou pays voisins, via une commande sur Internet, ou encore via un achat par un pair majeur. En outre, l’interdiction du produit aux mineur·es risque d’augmenter sa disponibilité au marché noir, et de susciter un regain d’intérêt (par défiance ou déviance) justement parce ce produit leur est désormais interdit. Sanctionner l’usage dans l’espace public ne fera que déplacer les consommations dans des lieux plus discrets, moins soumis au contrôle social et moins couverts par les services de prévention et de réduction des risques, ce qui est généralement contre-productif. Etant donné 1) le niveau de prévalence de consommation relativement bas selon les données disponibles, en particulier chez les mineur·es ; 2) le type d’usage qui en est généralement fait (occasionnel et récréatif) ; 3) le faible pouvoir addictif du produit ; et 4) sa faible dangerosité pour autant qu’il soit consommé adéquatement et occasionnellement, il ne nous parait pas opportun d’en interdire l’usage ou d’en restreindre excessivement l’accessibilité. En revanche, il est important d’informer activement les consommateur·rices sur les risques liés à l’usage de ce produit et sur les moyens de les minimiser, en prenant notamment appui sur les travailleur·ses de terrain en contact avec les jeunes (AMO, référents assuétudes dans les écoles, éducateur·rices de rue…) et sur les acteur·rices de la promotion de la santé. Des flyers et brochures ont été récemment développés à cette fin (notamment par le CPAS de Charleroi[18] et par le Réseau Liégeois de réduction des risques en milieu festif). Il importe de garder à l’esprit que l’expérimentation de substances psychoactives est un phénomène fréquent à l’adolescence, et qu’il est contre-productif de le «pathologiser». La consommation d’alcool et de tabac est d’ailleurs globalement beaucoup plus préjudiciable à la santé des jeunes que celle de toutes les autres substances.
Autre conséquence contre-productive de l’interdiction des cartouches à chantilly: les usager·es semblent désormais se tourner vers de gros conditionnements (c’est-à-dire des bobonnes de 1 à 2 kg, que l’on trouve facilement sur Internet), ce qui les expose davantage au risque de surconsommation, et présente aussi des risques d’explosion lors de leur incinération. Ces explosions peuvent détériorer les incinérateurs et menacer l’intégrité physique du personnel chargé de l’élimination des déchets. Il est donc important de conscientiser les usager·es sur le fait de ne pas les abandonner dans les poubelles classiques (blanches, bleues ou jaunes), mais plutôt de les acheminer dans un Recypark ou un service PROXY CHIMIK. L’élimination de ces déchets représentent par ailleurs un coût important pour les communes.
Hogge, M. (2019). Le protoxyde d’azote (gaz hilarant) : problème de santé publique ou épouvantail médiatique ? Prospective jeunesse : Drogues, santé, prévention, N°88.
https://prospective-jeunesse.be/cpt_article/le-protoxydedazote-gaz-hilarant-probleme-de-sante-publique-ouepouvantail-mediatique/
Brochures et flyers de prévention/réduction des risques
Brochure éditée par le Réseau Liégeois de réduction des risques en milieu festif
https://eurotox.org/wp/wp-content/uploads/Brochureprotoxyde-dazote_RELIA.pdf
Flyer édité par le CPAS de Charleroi
https://eurotox.org/wp/wp-content/uploads/Flyer-proto.pdf.
[1] L’enquête HBSC (Health Behaviour in School-aged Children) est réalisée tous les quatre ans en partenariat avec le Bureau Régional de l’Organisation Mondiale de la Santé pour l’Europe. L’étude est menée à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles par le Service d’Information Promotion Éducation Santé de l’ULB (SIPES). En 2018, plus 6.500 élèves wallons et bruxellois scolarisés dans l’enseignement secondaire (2ème et 3ème degré) ont répondu aux questions relatives à la consommation de drogues.
[2] Une enquête également réalisée en 2018 par la Cellule d’Aide aux Assuétudes en Milieu Scolaire dans plusieurs écoles secondaires de Charleroi révèle quant à elle que la prévalence d’usage sur la vie du protoxyde d’azote serait de 9,6%, ce qui est nettement supérieur à ce que l’on observe dans l’enquête HBSC. Il pourrait donc y avoir des disparités en fonction des écoles, voire du niveau d’enseignement (les écoles interrogées sur Charleroi étaient pour la plupart des écoles d’enseignement technique ou professionnel). L’usage est toutefois à nouveau essentiellement expérimental (1 seule fois : 6,7%) ou occasionnel (1 à 2 fois par mois maximum : 2,7%). Cette différence en fonction du niveau d’enseignement se confirme dans l’enquête HBSC : les élèves de l’enseignement technique rapportent davantage de consommation (5,2% d’usage sur la vie) que ceux de l’enseignement général (2,4%) et professionnel (2,9%).
[3] Dujeu M., Pedroni C., Lebacq T., Desnouck V., Moreau N., Holmberg E., Castetbon K. (2020). Consommations de tabac, alcool, cannabis et autres produits illicites. Comportements, santé et bien-être des élèves en 2018 – Enquête HBSC en Belgique francophone. Service d’Information, Promotion, Éducation Santé (SIPES), École de Santé Publique, Université libre de Bruxelles.
[4] La classe des élèves de 19 ans et plus ne peut être considérée comme représentatives de l’ensemble des étudiant·es de cet âge dans la mesure où une bonne partie est entrée aux études supérieures et qu’elle est uniquement constituée d’élèves ayant redoublé ou poursuivant une 7ème année professionnelle.
[5] Bollen, Z., Pabst, A., & Maurage, P. (2020). Rapport de l’enquête assuétudes réalisée auprès des étudiants de l’UCLouvain. Données récoltées en Novembre-Décembre 2019. Louvain-La-Neuve : UCLouvain.
[6] D’avril à septembre 2019, nous avons proposé une enquête en ligne sur l’usage de drogues légales et illégales, qui s’adressait explicitement aux consommateur·rices (occasionnels ou réguliers). L’échantillon est constitué d’une majorité d’usager·es vivant en Belgique francophone.
[7] Seulement 8 répondants ont mentionné en avoir consommé plusieurs fois par semaine au cours des 30 derniers jours. Il s’agissait systématiquement de polyconsommateur·rices de substances psychoactives légales et illégales, dont 4 d’entre eux avaient moins de 20 ans.
[8] 41 répondant·es habitaient en Flandre.
[9] https://datastudio.google.com/embed/u/0/reporting/d34a237c-07d1-4ee6-9720-6aaf3ea754fe/page/6joAC
[10] A noter que ces enquêtes ne sont ouvertes qu’aux personnes majeures.
[11] Connaissance évaluée à l’aide d’un questionnaire vrai-faux en 9 items, abordant la nature du produit, ses effets, et les risques associés à sa consommation.
[12] Un échantillon probabiliste est constitué d’individus choisis et ciblés de manière à représenter proportionnellement la population générale et ses minorités. Chaque individu doit avoir autant de chance que les autres de participer à l’enquête.
[13] Notamment en termes sociodémographiques.
[14] Ce centre propose une permanence téléphonique d’information toxicologique en urgence 24h/24. Des médecins ou pharmacien·nes du Centre évaluent la gravité de l’exposition, donnent des indications sur les éventuels premiers soins, déterminent la nécessité d’une intervention médicale et orientent si nécessaire l’appelant·e vers le service le plus approprié. Les appels liés à une exposition aux drogues ou aux substances d’abus représentent généralement moins de 1% des appels.
[15] Le N2O et les autres inhalants volatiles sont généralement considérés comme peu addictifs en raison des effets aversifs qu’ils induisent en cas d’usage excessif (maux de tête, nausées, vomissements, diarrhées…). Le risque de dépendance est donc très faible. En revanche, ils peuvent induire des intoxications aigües, généralement prises en charge par les structures hospitalières.
[16] Il est encore plus rare qu’un inhalant volatile soit mentionné comme produit principal à l’origine de la demande de traitement : 7 ou 8 cas par an entre 2015 et 2018, mais 12 cas en 2019 et 18 en 2020. Il s’agit d’une augmentation relativement importante, même si le nombre de personnes concernées reste très limité.
[17] Antoine, J. (2021). L’enregistrement TDI en Belgique. Rapport annuel: année d’enregistrement 2020. Bruxelles: Sciensano.
[18] https://www.cpascharleroi.be/fr/sante-mentale/consommation-et-dependance/information-et-soutien-psychologique/publications-ppsa