Cette formation aborde l’histoire et l’évolution du phénomène des nouvelles substances psychoactives (nouvelles drogues de synthèse) à l’échelle de la Belgique et de l’Union européenne. Elle dresse l’état des lieux de leur disponibilité (plus de 900 molécules sont apparues ces deux dernières décennies) et de leur consommation (prévalence, profil des usagers) ainsi que des profils pharmacologiques et effets des principales classes de produits. Les conséquences sanitaires que ces substances peuvent occasionner sont ensuite exposées de manière illustrée (e.g. cannabis synthétique, opioïdes de synthèse, cathinones de synthèse). La formation aborde également les outils présomptifs et analytiques qui permettent de les identifier au niveau toxicologique (et leurs limites), ainsi que les mesures prises au niveau législatif (en particulier en Belgique) pour tenter d’enrayer ce phénomène. Les stratégies et outils de prévention, de réduction des risques et de prise en charge des intoxications aiguës sont également exposés. Une attention particulière est donnée au système d’alerte précoce, qui est l’outil principal de monitoring du phénomène au niveau de l’Union Européenne, et qui fait l’objet d’une réappropriation en tant qu’outil de prévention et de réduction des risques en Belgique francophone.
Cette formation vise à permettre aux participants d’acquérir une connaissance panoramique du phénomène des nouvelles substances psychoactives, des enjeux socio-sanitaires associés et des modalités et outils d’intervention spécifiques actuellement disponibles.
Cette formation fait partie du cursus du Certificat universitaire en Approche clinique et prise en charge des consommateurs d’alcool, de drogues et de jeux, organisé par l’ULiège.
Durée: environ 2h30 (questions-réponses comprises)
Tarif: 250 euros
Bonjour,
Je suis intéressée par » de vos modules de formation.
Pouvez-vous me donner les prochaines dates pour ces modules svp?
Par ailleurs, la formation se déroule t elle en présentielle ou peut elle être suivie en virtuel?
D’avance merci.
Marie-Eve