Eurotox vous présente son dernier rapport sur l’usage de drogues en Wallonie et à Bruxelles.
Quelles sont les conséquences de la 6ème Réforme de l’État sur le secteur des assuétudes? Quels sont les produits les plus consommés et quelle est l’évolution de la consommation en Wallonie et à Bruxelles? Quelles sont les conséquences sociosanitaires de ces usages? Autant de questions auxquelles nous avons tenté de répondre…
Sur le plan épidémiologique, ce rapport couvre en grande partie les données de l’année 2015 (ou antérieures, lorsqu’elles n’étaient pas disponibles). Il examine notamment l’évolution de la consommation de drogues et d’alcool dans la population générale ainsi que chez les jeunes, à travers leurs spécificités régionales, et appréhende une série de conséquences sanitaires de l’usage d’alcool et de drogues (usage problématique, maladies infectieuses, mortalité, etc.).
En ce qui concerne le cadre légal et organisationnel, le rapport s’intéresse d’abord aux compétences fédérales et décrypte notamment la Conférence interministérielle Santé publique de 2016, le nouvel échec du Plan national alcool et la directive européenne sur les produits du tabac. Nous proposons également un résumé du monitoring des dépenses publiques en matière d’alcool, de drogues et de médications psychoactives du SPF Santé publique. Le rapport se focalise ensuite essentiellement sur les restructurations régionales consécutives à la 6ème Réforme de l’Etat. Nous détaillons notamment les politiques de la COCOF en matière de promotion de la santé ainsi que celles de Région wallonne. Nous nous intéressons également à la création du Fonds de cohésion sociale en Wallonie et à l’élaboration du Plan Santé Bruxellois de la COCOM.
Le volet sociologique aborde quant à lui différents sujets d’actualités en lien avec l’usage de drogues et revient sur l’UNGASS 2016, la reconnaissance légale des salles de consommation à moindre risque et du traitement par diacétylmorphine et l’intégration de la notion de genre dans les politiques publiques. Nous résumons également l’étude SOCOST sur le coût social des drogues légales et illégales en Belgique en 2012 et faisons le point sur la santé des personnes incarcérées et le rôle des médecins généralistes dans les problématiques de toxicomanie.
Enfin, le dernier chapitre présente une description détaillée et chiffrée du système d’alerte précoce sur les nouveaux produits ou nouveaux modes de consommation entraînant un risque accru pour la santé. On constatera notamment que le nombre de nouvelles drogues de synthèse détectées en Belgique et en Europe reste élevé, tout comme le nombre d’alertes précoces relatives à ces produits.